ÉDITO
Le développement économique est une préoccupation centrale pour les collectivités territoriales, notamment pour les communautés de communes, maîtres d’ouvrage de la création et de l’aménagement des zones d’activités structurantes. Il est aussi l’un des axes majeurs de la politique départementale qui, de très longue date, en fait l’un des leviers du nécessaire équilibre entre les villes et la campagne.
Longtemps toutefois, la disponibilité foncière et l’équipement des zones d’activités n’ont pas contribué à la valorisation qualitative des territoires ; on les voulait fonctionnelles et adaptées à la demande des industriels, indispensables au développement de l’emploi, sans en faire des lieux de représentation et de vie. Le concept de “zone” s’est ainsi épanoui avec son cortège de dégradation du paysage, notamment des entrées de ville.
Aujourd’hui, dans le contexte de la compétitivité entre les territoires mais aussi au regard des difficultés et des exigences liées aux crises économiques successives, l’une des réponses nécessaire est celle de la qualité. Qualité de l’offre en infrastructure, qualité de la disponibilité professionnelle, qualité du service, qualité de la desserte, qualité de l’environnement et du paysage, qualité de l’accompagnement, tout concourt à faire en sorte que l’attractivité soit plus forte ici qu’ailleurs et que de nouvelles implantations industrielles créatrices d’emplois participent au développement de notre département.
La qualité de l’aménagement, de l’architecture des bâtiments d’activité et globalement du paysage offert aux investisseurs n’est pas étrangère à cette offre attractive. Comme pour les quartiers d’habitat, les espaces dédiés à l’activité économique nécessitent une maîtrise qualitative que les exigences environnementales ont introduite depuis quelques années.
C’est le sens de ce numéro d’automne d’IMAGO où le CAUE exprime à nouveau son attachement à la qualité des espaces constitutifs de l’image et de la douceur de vie en Anjou. Quels que soient leurs usages, tous les territoires méritent la considération et l’attachement car ils sont tous ambassadeurs de notre potentiel de développement.
Gilles LEROY
Conseiller général de Beaupréau
Président du CAUE de Maine-et-Loire
Infos pratiques
- Date : n° 62 / Octobre 2013
- Format : 21,5x 29,7 cm, 12 pages couleurs
- Rendez-vous : En Maine-et-Loire et ailleurs
- Programme MATP : Octobre-décembre 2013
- Brèves : Redéploiement des chargés d’études / Formation des élus
- Dossier : De la zone au quartier d’activités
- Opération : Anjou Actiparc, Pôle 49
- Découverte : Continuités patrimoniales en Espagne